Oh que vous m’avez manqué, chers amis dodus. J’ai tellement de choses à vous raconter, tellement de temps à rattraper. Vous ne m’en voulez pas, n’est-ce-pas ?
Je suis rentrée à Paris. Sous la pluie et dans le froid pré-automnal. Dit comme ça, ça sonne un peu comme un film à la Woody Allen, mais en vérité, je me pelais les miches (forcément, après cinq mois passés à l’équateur), et je galérais plus qu’autre chose avec mes deux valises qui pesaient une tonne chacune. Valises qui contenaient tous les éléments pour ma vie nouvelle.
Je ne sais pas si c’est le karma qui a enfin tourné en ma faveur, mais j’ai trouvé un appartement très rapidement, même si ça a été vraiment la croix et la bannière pour m’installer dedans. Si vous voulez un conseil personnel, n’allez jamais chez Axa, ce sont des incapables, doublés de voleurs. Ambiance.
Je me sens un peu bête devant mon clavier parce que j’ai l’impression de vous avoir abandonné et pour être honnête, je me suis un peu abandonnée moi-même.
La bonne nouvelle est que je me suis adaptée rapidement à mon nouvel environnement, même si j’ai mis quatre heures pour trouver un supermarché près de chez moi. Oui bon, parce que je n’habite pas à Paris-même, mais dans une bourgade en banlieue. Ceci étant dit, j’ai accompli l’exploit d’installer Internet toute seule comme une grande le soir même de mon arrivée. Mais j’aime ma ville. J’aime là où je vis. J’aime ma nouvelle vie. J’aime encore plus Georgy Boy (dédicace à ma copine de régime !) et je l’ai retrouvé avec un bonheur incommensurable. Oui, je l’aime cette nouvelle vie.
J’ai repris les cours. En première année de Lettres, donc. Je craignais de me retrouver sur les mêmes bancs que des élèves sortant de Terminale et donc, plus jeunes que moi de sept ans. Au final, personne ne se soucie que j’aie 25 ans ou 18, que ce soit du côté des élèves comme celui des profs. J’ai même réussi à me faire des copines de classe assez facilement, et que vous me croyez ou non, c’est une grande victoire pour la grande timide que je suis.
Evidemment, ce n’est pas facile de replonger dans les devoirs et autres exposés à faire après avoir arrêté les cours il y a grosso modo cinq ans. Cependant, c’est une chance inespérée pour moi de me reconstruire après m’être si longtemps oubliée, et je vis cette deuxième chance comme un luxe. Une résurrection.
Je vous entends avec vos questions : et ton régime, Boulotte ? T’as lâché l’affaire ou bien ?
Chers amis dodus et moins dodus, la réponse est non. Ce régime, au sens large du terme, m’apporte tellement de bénéfices au quotidien qu’il est difficile pour moi de concevoir ma vie actuelle sans lui. Il m’apporte la rigueur, la discipline, le sport et un mode de vie sain dont j’avais besoin. Ce régime est chaque jour un rendez-vous avec moi-même. Je le fais pour moi, pour avoir une vie meilleure plus tard. Et croyez-moi, si je vois déjà des bénéfices alors que je ne suis remontée en selle qu’au mois de Mai, c’est que la fin promet une sacrée belle victoire. Et j’en serai tellement fière. Je suis très fière du bout de chemin que j’ai déjà parcouru, et je vous souhaite à tous une perte de poids aussi fabuleuse que la mienne.
J’ai passé le cap des -30kg. Je suis actuellement à -32kg. Le changement commence à se voir, et ça, je ne l’ai réellement pris en compte que lorsque j’ai retrouvé Georgy Boy. En dehors de l’émotion de nos retrouvailles, j’ai lu de la fierté dans ses yeux et je peux vous assurer qu’il n’existe pas meilleur sentiment que celui-ci.
Je reprends plaisir à m’habiller, à accorder de l’importance à ma tenue. Je ne m’habille plus pour me cacher, mais vraiment pour m’exprimer. La nuance est subtile, mais le changement, lui, est flagrant.
J’ai pour projet un changement capillaire qui me tient à cœur depuis des années. Un pari risqué, mais qu’est-ce-que la vie sans risque ? Je ne vous en dis pas plus pour maintenir l’apogée du suspense dans mon auditoire, mais je crois que ce changement capillaire sera l’expression même de tout le changement effectué jusqu’à présent. J’AI HÂTE.
Je continue mon chemin, prenant en compte d’autres paramètres : mes études, mon job étudiant, mes amis…et encore et toujours, ma perte de poids. J’ai trouvé une salle non loin de l’université, alors, chers followers parisiens, sachez que vous me trouverez certainement dans les Basic Fit avenue Netter et avenue Choisy très prochainement.
Je n’ai plus de balance pour l’instant, mais il se trouve qu’il y en a une dans la salle de sport où je vais, et la dernière fois où je suis montée dessus, elle affichait 109,9kg. C’était après ma séance de 2h de musculation, j’étais pleine d’eau et il était 3h de l’après-midi par-dessus le marché. Alors je suppose que je dois tourner aux alentours des 108-109 actuellement. Et vous savez ce que ça veut dire ? Que les deux chiffres sur la balance ne sont plus très loin et que le jour où je les franchirai sera ma première grande victoire sur le gras.
Ne lâchez rien car hauts les cœurs les dodues, nous y parviendrons !